Limitation à 80 km/h : attention, danger public !

Début août, j’ai pris le volant entre Croissy-sur-Seine (78) et Chartres, sans emprunter l’autoroute. Sur toute la longueur du trajet (83 km), je n’ai pas vu pas un seul panneau de limitation de vitesse à 80 km/h. Déjà que je devais avoir les yeux rivés à la fois sur le compteur pour ne pas dépasser la vitesse autorisée et sur les bas-côtés de la route pour ne pas louper les innombrables panneaux à 30, 50, 70, 90, 110, mais, en plus, il me fallait avoir en permanence à l’esprit que les panneaux à 90 étaient en réalité des panneaux à 80… Bonjour les coups de frein intempestifs au moindre retard de prise de conscience ! Quant aux routiers, c’est à croire qu’ils profitaient de cette loi imbécile pour me montrer « qui c’est qu’a la plus grosse » en me collant au fesses tout au long du trajet… A force de chercher à comprendre la cohérence d’un tel dispositif de sécurité routière (défense de rigoler sinon c’est l’amende), j’ai frisé la schizophrénie !!!
Je résume : les panneaux « 90 » qu’il vous faut immédiatement traduire « 80 » sous peine de coup au cœur rétrospectif, les poids-lourds à touche-touche dans le rétroviseur qui vous mettent les nerfs à vif, le GPS qui vous fait sursauter en bipant toutes les trente secondes à l’approche de zones de contrôle, le compteur de vitesse que vous ne devez surtout pas quitter des yeux et qui vous refile une migraine ophtalmique… Bref, cardiaques, abstenez-vous désormais de conduire !